Stéphane Mbia a délivré les siens. (Reuters)
Un but inscrit par Stéphane Mbia dans le temps additionnel a permis au FC Séville de valider son billet pour la finale de la Ligue Europa. Défait à l’aller (0-2), le FC Valence pensait avoir fait le plus dur mais a fini par craquer (1-3), jeudi soir à Mestalla.
Trois buts n’auront pas suffi au FC Valence. Une semaine après leur défaite concédée à l’aller (0-2), les Blanquinegros sont passés près, vraiment près, de faire au FC Séville le même coup qu’à Bâle, en quarts, lorsqu’ils avaient retourné les Suisses à Mestalla (5-0, a.p.) malgré leurs faux-pas à l’aller (0-3). Mais cette fois, la "remontada" n’a pas eu lieu (1-3). La faute à un but de Stéphane Mbia, qui a surgi dans le temps additionnel pour offrir aux Andalous leur qualification en finale de la Ligue Europa, à Turin, où il affronteront le Benfica Lisbonne le 14 mai.
Dix ans après leur dernière finale européenne, contre l’Olympique de Marseille en Coupe de l’UEFA, les Valencians s’y sont revus. Un peu trop vite, malheureusement pour eux. Difficile, pourtant, de leur reprocher quoi que ce soit dans un match retour qu’ils ont pris par le bon bout. Ainsi Sofiane Feghouli a-t-il rapidement ouvert le score d’une frappe excentrée et déviée par un défenseur adverse (1-0, 14e) avant que le malheureux Beto ne double la mise contre son camp (2-0, 26e), sur une tête de Jonas qui a heurté la barre transversale puis son dos.
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Tout, alors, laissait croire à une correction tant les Naranjas avaient la mainmise sur cette rencontre face à des Sévillans hors du coup, hormis sur une tentative de Jose Antonio Reyes (36e). D’autant qu’ils ont corsé l’addition par l’intermédiaire de Jérémy Mathieu (3-0, 70e), tout heureux de récupérer une remise de Ricardo Costa. C’était oublier un peu vite Stéphane Mbia, auteur d’une tête victorieuse sur une longue touche déviée par Fazio (1-3, 90e+4). "C’est un miracle, a-t-il réagi sur BeIN Sports. On savait qu’il fallait qu’on marque un but et on y a cru jusqu’au bout."
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